Une chronique de Vincent Engel à lire ici
Extrait
Pour le gouvernement, faisons appel à des vieux briscards : les Dehaene, Eyskens, Verhofstadt, voire les Spitaels et Claes si on ne se limite plus à une stricte Orange Bleue. Ils n’ont plus d’ambitions personnelles à assouvir et ont toujours fait preuve d’un sens du service public et de compétences. Une sorte de super conseil d’administration composé d’experts qui gérerait le pays jusqu’aux élections de 2009. Pour la réforme, par contre, on prend les négociateurs actuels, quitte à leur donner un titre de Ministre pour ne pas froisser leurs egos. À eux d’assumer la mission historique de définir le futur du pays et son destin, dans un sens ou dans l’autre. D’autant qu’ils se retrouveront, après 2009, en charge de faire fonctionner cet Etat réformé et de mettre en oeuvre les nouvelles modalités de cette cohabitation. Voilà une solution qui semble directement inspirée par les principes de l’école comportementaliste de Palo Alto : bouleverser les habitudes et faire preuve d’imagination pour débloquer une situation en essayant des scénarios inédits.