Il y a des choses qui ne passent pas au collectif « Calvin & hobbes ». Il y a des plats que l’on ne digère pas. Du canasson dans les lasagnes est-il réellement un problème ?
Pour autant, est-ce réellement un problème ?
La valeur gustative du produit est-elle finalement différente ? Epices, additifs, sel et autres ont vite fait de dénaturer les goûts. Peut-être qu’un spécialiste, un gastronome, un gourmet pourraient saisir la différence, mais ils ne sont pas les premiers à acheter en grandes surfaces des plats préparés.
La valeur nutritive est-elle altérée ? « Pour les hygiénistes de la seconde moitié du XIXe siècle, le cheval passait pour une viande saine, pauvre en matières grasses mais riche en fer et en protéines, qui présentait l'avantage d'être moins coûteuse que le bœuf.[i] » En matière de santé publique, entre les deux options, chevaline ou bovine, il n’y a pas de différence. Sans doute, ne pourrions-nous pas dire la même chose de toutes les viandes.
Nous sommes d’accord avec les Grands-Bretons. Il faut des mesures rapides[iii], mais peut-être pas celles qu’ils préconisent. Il faut que nous ayons une réflexion sur notre manière de nous alimenter, une réelle réflexion, personnelle d’abord, et de société.
Ce que nous mangeons, comment nous le mangeons et la manière de fonctionner de la société sont étroitement liés.
Mais peut-être est-ce un combat de rossinantes ?
PS. Les carrioles roumaines ne sont certainement pas les coupables[iv].
[i] http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/02/12/pourquoi-la-viande-de-cheval-est-un-tabou-en-grande-bretagne_1830793_3224.html