La pratique du vélo est-elle nocive à la convivialité ? Mille fois non. Au collectif « Calvin & Hobbes », nous sommes à 100% pour les bécanes, sans moteur faut-il le préciser. Même si chacun ne l’utilise pas quotidiennement, nous voulons que les cyclistes aient leur place sur la voie publique.
Non, ce qui nous les brise menu pour les hommes ou dresser les cheveux pour les femmes, c’est les cyclistes du dimanche qui arpentent les chemins et sentiers, qui battent la campagne en quête de performances inutiles.
Quand déboulent le dimanche matin des hordes d’(import)huns qui confondent sentier de promenade et circuit de compétition, garez vos fesses, celles de mémé ou de vos moutards. Libérez le passage des avaleurs de poussière, avec leur costume bariolé de superzéros.
Ces gars, peu de femmes, sont généralement infoutus de vous dire bonjour en passant, de vous remercier si vous leur cédez le passage. Ils ne se gêneront pas pour vous pousser dans les orties pour soigner vos rhumatismes, de gueuler si vos mioches entravent leur marche victorieuse vers nous ne savons quels sommets égotiques.
Voyez. Suis le meilleur. Bande de nains. Quelqu’un leur a-t-il expliqué que la compétition de tous contre tous est un concept dépassé que seuls des demeurés trouvent encore de ce siècle, (Il y en a sans doute beaucoup sur terre), que la loi du plus fort de Darwin n’a jamais existé comme ils la conçoivent. Au collectif « Calvin & Hobbes », nous nous disons gratuitement que la semaine, ces pauvres bonshommes doivent être des chauffeurs autistes, roulant sans doute dans une BMW ou une Audi foncée, terne et de société, avec la carte essence. Pourtant, s’ils abandonnaient leurs sales habitudes qui empêchent bobonne d’aller promener dans les chemins avec ses petits-enfants quand ils déboulent, le partage serait plus facile.
Les chemins et sentiers sont parcourus par des usagers bien différents qui se doivent mutuellement respect. Le piéton évitera d’effrayer le cheval qui passe près de lui. Le cycliste ralentira, voir s’arrêtera, quand il croise une famille en promenade. Le cavalier s’abstiendra de galoper pour empoussiérer ses contemporains. Les uns et les autres comprendront les difficultés de l’agriculteur et de son attelage. Des parcours peuvent être restreints pour certains usages. Cela mérite compréhension et considération. Comme méritent aussi considération les efforts que font autorités, associations, citoyens bénévoles, pour la préservation, l’entretien, le balisage de ce patrimoine commun.
Pensons également aux riverains qui voient passer dans leur arrière cour toutes sortes de gens, certains fort peu discrets. Eux aussi méritent le respect.
Militons pour que les chemins et sentiers ne deviennent pas des zones d’agressivité, mais des espaces de quiétude et de convivialité.
Le collectif « Calvin & Hobbes »
PS. Pour ceux dont la tête serait près du bonnet, il n’y a pas que des branquignoles qui pratiquent votre sport. Saluons d’ailleurs le travail de certaines « écoles » de VTT qui apprennent à leurs élèves le respect d’autrui et de l’environnement.
Non, ce qui nous les brise menu pour les hommes ou dresser les cheveux pour les femmes, c’est les cyclistes du dimanche qui arpentent les chemins et sentiers, qui battent la campagne en quête de performances inutiles.
Quand déboulent le dimanche matin des hordes d’(import)huns qui confondent sentier de promenade et circuit de compétition, garez vos fesses, celles de mémé ou de vos moutards. Libérez le passage des avaleurs de poussière, avec leur costume bariolé de superzéros.
Ces gars, peu de femmes, sont généralement infoutus de vous dire bonjour en passant, de vous remercier si vous leur cédez le passage. Ils ne se gêneront pas pour vous pousser dans les orties pour soigner vos rhumatismes, de gueuler si vos mioches entravent leur marche victorieuse vers nous ne savons quels sommets égotiques.
Voyez. Suis le meilleur. Bande de nains. Quelqu’un leur a-t-il expliqué que la compétition de tous contre tous est un concept dépassé que seuls des demeurés trouvent encore de ce siècle, (Il y en a sans doute beaucoup sur terre), que la loi du plus fort de Darwin n’a jamais existé comme ils la conçoivent. Au collectif « Calvin & Hobbes », nous nous disons gratuitement que la semaine, ces pauvres bonshommes doivent être des chauffeurs autistes, roulant sans doute dans une BMW ou une Audi foncée, terne et de société, avec la carte essence. Pourtant, s’ils abandonnaient leurs sales habitudes qui empêchent bobonne d’aller promener dans les chemins avec ses petits-enfants quand ils déboulent, le partage serait plus facile.
Les chemins et sentiers sont parcourus par des usagers bien différents qui se doivent mutuellement respect. Le piéton évitera d’effrayer le cheval qui passe près de lui. Le cycliste ralentira, voir s’arrêtera, quand il croise une famille en promenade. Le cavalier s’abstiendra de galoper pour empoussiérer ses contemporains. Les uns et les autres comprendront les difficultés de l’agriculteur et de son attelage. Des parcours peuvent être restreints pour certains usages. Cela mérite compréhension et considération. Comme méritent aussi considération les efforts que font autorités, associations, citoyens bénévoles, pour la préservation, l’entretien, le balisage de ce patrimoine commun.
Pensons également aux riverains qui voient passer dans leur arrière cour toutes sortes de gens, certains fort peu discrets. Eux aussi méritent le respect.
Militons pour que les chemins et sentiers ne deviennent pas des zones d’agressivité, mais des espaces de quiétude et de convivialité.
Le collectif « Calvin & Hobbes »
PS. Pour ceux dont la tête serait près du bonnet, il n’y a pas que des branquignoles qui pratiquent votre sport. Saluons d’ailleurs le travail de certaines « écoles » de VTT qui apprennent à leurs élèves le respect d’autrui et de l’environnement.